Le candidat malheureux aux élections présidentielles de 2018, Noël Tshiani Muadiamvita, s’est présenté ce vendredi 06 octobre au siège de la commission électorale nationale indépendante (CENI), en vue de déposer sa candidature pour les élections présidentielles de l’année en cours.
De passage à la centrale électorale, Noël Tshiani a révélé que sa candidature à l’électorat de 2018 n’a nullement été un échec mais plutôt un apprentissage qui l’aurait poussé à revenir en 2023 pour essayer une fois de plus à décrocher cette victoire à la tête de la magistrature suprême.
« Je ne suis pas un candidat malheureux. En 2018, je suis sorti de là peut-être comme étant le candidat le plus heureux de tout le monde, parce qu’ après avoir passé plusieurs années à l’étranger, je suis revenu et c’était une entrée en la matière. J’ai compris comment le processus fonctionne, et j’ai appris du processus. Par conséquent je suis heureux de ce qu’on a réalisé à l’époque, et maintenant les idéaux qu’on avait à l’époque sont plus ou moins les mêmes », a déclaré l’homme politique Noël Tshiani.
Par ailleurs Noël Tshiani précise qu’il veut mettre son expérience au profit du Congo pour démarrer le processus de développement économique et social du pays.
« J’ai aidé certains pays à sortir de la pauvreté, pour devenir des pays émergents. Je voudrais utiliser cette expérience unique qui n’existe pas en RDC, pour remettre le Congo sur le point de démarrage du processus de développement social et économique, qui pourra profiter à toute la population congolaise. En second lieu, je suis très sensible en tant que produit 100% congolais qui a été envoyé par le Zaïre pour aller apprendre, et là, je suis revenu avec la motivation de réaffirmé la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale de la RDC, mais également réaffirmé l’indépendance chèrement acquise par le prix du sang des martyrs et d’Emery Patrice Lumumba », a-t-il déclaré.
L’honorable Noël Tshiani a précisé que son échange avec le numéro un de la CENI, Denis Kadima a été rassurant car d’après lui, les élections auront bel et bien lieu en décembre dans la transparence et la crédibilité.
Japhet Punzu